28 mai 2009

A l'école de la vie, tous les chats sont gris

Un moment de réflexion personnelle, où je me pose des questions non pas existentielles, mais plutôt triviales en fait^^.
Sur les actes qui découlent soit de l'envie, soit de la peur, sur l'apprentissage & la meilleure attitude pour l'améliorer, sur la fuite et le ménagement des autres au moment d'un conflit...

Rire, c'est risquer de paraître idiot. Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental. Tendre la main, c'est risquer de s'impliquer. Exposer ses sentiments, c'est risquer d'être rejeté. Faire part de vos rêves à la foule, c'est risquer le ridicule. Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour. Aller de l'avant malgré les probabilités contraires, c'est risquer l'échec.

Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie, c'est de ne rien risquer. Celui qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien. Il peut éviter de souffrir et de pleurer, mais il ne peut pas apprendre, sentir, changer, grandir ou aimer. (Seul est libre celui qui prend des risques.)

Assez trivial, n'est-ce pas ? Sur le papier, at least...
Lié à la prise de risque, le droit à l'erreur.

Dans tout processus d'apprentissage, car c'est de cela qu'il s'agit ici, le droit à l'erreur est crucial. Sans lui, sans un coussin de sécurité pour nous accueillir si on se trompe, sans les ailes de la confiance pour nous élever hors du connu, on risque de ne vouloir affronter que des problématiques triviales ou n'accepter de se fixer que des cibles faciles. Tous les partenaires, parents compris, doivent donc viser le meilleur mais accueillir le pire avec philosophie. Pas le tolérer ou le déplorer. L'accueillir.

C'est exactement ça. Si l'on ne supporte pas le fait de se tromper, et de donner l'image aux autres & à soi-même du mec loser, on ne recherchera jamais le défi.

Et aussi, de Maria Rainer (à un jeune poète) :
Be patient toward all that is unsolved in your heart and try to love the questions themselves. Live the questions now. Perhaps you will find them gradually, without noticing it, live along some distant day into the answer.

Je crois que c'est vraiment le niveau à atteindre, aimer les questions pour ce qu'elles sont. Ne pas chercher une réponse à tout, en tout les cas tolérer l'incertitude.

Un pote m'expliquait récemment ce fameux principe de tolérance à l'ambiguïté. Ça désigne la façon dont une personne accepte une compréhension partielle d'un fait. Par exemple, je lis un texte dans une langue étrangère et je ne comprends qu'un terme sur 3. Certains diront qu'ils ont compris l'essentiel, d'autres dont je fais partie, diront qu'il n'ont rien compris.

J'aimerais aussi le définir comme "accepter que le dénouement d'un film puisse avoir plusieurs interprétations". Dans Mulholland Drive, Total Recall, Vanilla Sky, ou The others, on peut tout à fait imaginer plusieurs explications possibles. Mais les gens comme moi qui n'ont pas de tolérance à l'ambiguïté essaieront de trouver LA vraie solution, car ils ne supporteront pas que la vérité soit double.

Il a été montré que les gens qui apprenaient facilement les langues, étaient ces personnes tolérantes à l'ambiguïté, et j'imagine, qui accepte de faire des erreurs en prenant des risques.

(les citations sont tirés du site d'Erick Beaulieu , qui utilise le joli terme de pensée orientantes)

24 mai 2009

Substitut ludique à l'usage des RG-lovers


Ce jeu est vieux comme le monde, mais avec RG qui est arrivé, ça fait du bien de jouer au tennis sur ordi en 2 4 6!

Mine de rien, on peut faire un certain nombre d'effet, le fameux coup droit décroisé à la Jim Courier, des smashs, des passings, etc.. Et bonne chance à celui qui gagnera avec Pierce, parce que question stats, c'est pas ça...

http://www.gamedesign.jp/flash/tennis/tennis.html

Edit : ayé, j'ai gagné ave Anna (Kournikova). Ce ne fut pas une mince affaire, surtout contre Graff en finale ;-)