16 avril 2008

Know you at every age

Il se demandait à quelle heure il allait partir.
On part bien tous un jour?

Dans la rue, les rares oiseaux que la pollution n'avait pas faits fuir, chantaient. C'est con, mais il faut bien parfois être superficiel et léger.

L'homme écrivait. De la poésie. En prose. Mais la prose n'avait aucun intérêt. Alors pourquoi vous ennuyez en la citant ici? Pour faire monter l'audimat, il faut du cul, pas de la poésie. C'est ça la vie.

Etre auteur, voila un métier pour moi, se disait-il. Pas de patron, pas d'horaire fixe, bien plus qu'une routine, un passe-temps. Qu'y a-t-il de plus désirable qu'un passe-temps qui nous fait vivre? Il en était là de ses pensées.

La tête dans la colle quand même, car les braves gens savent qu'on ne vit pas d'un passe temps, seulement d'un travail qui opprime. Voyons. Regardez-vous mon vieux, vous n'avez aucun avenir là dedans. La poésie et puis quoi encore? De la science fiction à 2 sous, avec dragons & elfes en prime j'imagine??

Il déprimait...

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